من طرف Education — Formation continue
Une action mieux structurée pour un meilleur recyclage
• Le Centre national de formation des formateurs a reçu des offres de pays arabes et autres francophones
La formation continue est l’un des grands axes de la politique éducative du pays. Une dimension indispensable pour espérer rester au diapason des innovations pédagogiques sans cesse croissantes, dans un domaine aussi dynamique que celui de l’enseignement-apprentissage.
Cette formation continue intervient d’ordinaire pour pallier l’insuffisance de la formation de base ou pour moderniser une formation initiale trop ancienne. Elle est prise en charge par le ministère de tutelle et confiée aux centres régionaux dans les différents gouvernorats (Crefoc). Et, depuis trois ans, ces centres régionaux sont chapeautés par le Centre national de formation des formateurs en éducation (Cenaffe) qui assure à son tour la formation des formateurs; non sans symbiose et complémentarité entre les deux parties (collaboration, accompagnement, suivi…).
Mis en service en 2004, situé dans une zone résidentielle à Carthage-Hannibal, propre, entouré de verdure et équipé de toutes les commodités de réussite, le Cenaffe jouit, à présent, d’une notoriété sans faille dans le secteur de l’éducation.
A longueur d’année, il connaît une activité intense. Il assure la formation de 4.000 formateurs environ par an, entre inspecteurs, conseillers pédagogiques, assistants et professeurs formateurs. 130 modules leur sont dispensés par une pléiade d’universitaires, inspecteurs généraux et autres inspecteurs principaux. Des experts étrangers peuvent également être appelés à la rescousse, à chaque fois que le besoin se fait sentir. L’approche par compétences, les classes préparatoires, les établissements à priorité éducative, l’insertion des handicapés, les TIC sont parmi les thèmes qui ont bénéficié de beaucoup d’égards.
En même temps, des élèves-inspecteurs reçoivent une formation théorique durant deux années consécutives dans ce centre. La première promotion comptant 138 inspecteurs est déjà sortie l’an dernier (2006). Cette année, 217 inspecteurs (secondaire et primaire) sont inscrits en 2e année et 90 en 1ère année. Un total de 350 h de cours par an est réservé aux inspecteurs du primaire et 320 h à leurs collègues du secondaire.
Les admis au Capes ne sont pas en reste, puisqu’une formation spécifique en didactique pour toutes les spécialités leur est dispensée en été.
Qui dit Cenaffe dit ingénierie de la formation
Depuis la création de ce centre, révolu est le temps où la formation s’effectuait, le plus souvent, au coup par coup, à l’insu des intéressés et au hasard des sessions qui leur sont proposées.
A présent, l’opération est mieux structurée et appréciée aussi bien par les bénéficiaires que par les intervenants, dans la mesure où le Cenaffe remplit trois fonctions à la fois.
Il est concepteur des contenus de formation : il reçoit les commandes de la direction générale des programmes. Il dépouille aussi le sondage exprimé par les formateurs régionaux. Il recueille, ici et là, des informations supplémentaires, en étudie l’impact et élabore le module de formation. Cet outil de travail est ensuite expérimenté, évalué et, le cas échéant, régulé avant sa validation. Il est également prescripteur : il scrute les rapports d’inspection, en analyse les besoins. Il prend en compte les exigences des nouveaux projets éducatifs et propose des sessions de formation pour les encadreurs.
Enfin, il passe pour devenir opérateur puisque «le ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a exprimé le désir et le souhait de voir ses cadres bénéficier d’une formation en ingénierie de la formation, dans ce centre», nous dit M. Youssef Khablachi, icône du centre et chef du département de la formation, qui ajoute : «Le rayonnement du Cenaffe a franchi les frontières et des offres nous sont parvenues d’Egypte, d’Arabie Saoudite, de Mauritanie et d’autres pays francophones».
Ainsi, en peu de temps, le Cenaffe s’est adjugé une renommée internationale. Derrière cette réussite, il n’y a ni secret ni miracle. C’est tout simplement grâce à la compétence de son personnel ayant à sa tête M. Mustapha Enneïfar, figure emblématique dans le monde de l’éducation et directeur général du centre. Toujours omniprésent, soucieux de garantir tous les ingrédients de la réussite, il ne laisse rien au hasard, à telle enseigne qu’il ne rate jamais la dernière séance réservée à l’évaluation, avec les séminaristes. Et, en toute transparence, il exhorte les présents à évaluer objectivement la session à laquelle ils ont été conviés, à suggérer des ajustements, à proposer des solutions de rechange et des ajouts, s’il le faut… Des remarques qui seront prises en considération afin de fignoler la façon de faire lors du séminaire suivant… De la sorte, les résultats ne peuvent être que probants.
Dhaou MAATOUG
Une action mieux structurée pour un meilleur recyclage
• Le Centre national de formation des formateurs a reçu des offres de pays arabes et autres francophones
La formation continue est l’un des grands axes de la politique éducative du pays. Une dimension indispensable pour espérer rester au diapason des innovations pédagogiques sans cesse croissantes, dans un domaine aussi dynamique que celui de l’enseignement-apprentissage.
Cette formation continue intervient d’ordinaire pour pallier l’insuffisance de la formation de base ou pour moderniser une formation initiale trop ancienne. Elle est prise en charge par le ministère de tutelle et confiée aux centres régionaux dans les différents gouvernorats (Crefoc). Et, depuis trois ans, ces centres régionaux sont chapeautés par le Centre national de formation des formateurs en éducation (Cenaffe) qui assure à son tour la formation des formateurs; non sans symbiose et complémentarité entre les deux parties (collaboration, accompagnement, suivi…).
Mis en service en 2004, situé dans une zone résidentielle à Carthage-Hannibal, propre, entouré de verdure et équipé de toutes les commodités de réussite, le Cenaffe jouit, à présent, d’une notoriété sans faille dans le secteur de l’éducation.
A longueur d’année, il connaît une activité intense. Il assure la formation de 4.000 formateurs environ par an, entre inspecteurs, conseillers pédagogiques, assistants et professeurs formateurs. 130 modules leur sont dispensés par une pléiade d’universitaires, inspecteurs généraux et autres inspecteurs principaux. Des experts étrangers peuvent également être appelés à la rescousse, à chaque fois que le besoin se fait sentir. L’approche par compétences, les classes préparatoires, les établissements à priorité éducative, l’insertion des handicapés, les TIC sont parmi les thèmes qui ont bénéficié de beaucoup d’égards.
En même temps, des élèves-inspecteurs reçoivent une formation théorique durant deux années consécutives dans ce centre. La première promotion comptant 138 inspecteurs est déjà sortie l’an dernier (2006). Cette année, 217 inspecteurs (secondaire et primaire) sont inscrits en 2e année et 90 en 1ère année. Un total de 350 h de cours par an est réservé aux inspecteurs du primaire et 320 h à leurs collègues du secondaire.
Les admis au Capes ne sont pas en reste, puisqu’une formation spécifique en didactique pour toutes les spécialités leur est dispensée en été.
Qui dit Cenaffe dit ingénierie de la formation
Depuis la création de ce centre, révolu est le temps où la formation s’effectuait, le plus souvent, au coup par coup, à l’insu des intéressés et au hasard des sessions qui leur sont proposées.
A présent, l’opération est mieux structurée et appréciée aussi bien par les bénéficiaires que par les intervenants, dans la mesure où le Cenaffe remplit trois fonctions à la fois.
Il est concepteur des contenus de formation : il reçoit les commandes de la direction générale des programmes. Il dépouille aussi le sondage exprimé par les formateurs régionaux. Il recueille, ici et là, des informations supplémentaires, en étudie l’impact et élabore le module de formation. Cet outil de travail est ensuite expérimenté, évalué et, le cas échéant, régulé avant sa validation. Il est également prescripteur : il scrute les rapports d’inspection, en analyse les besoins. Il prend en compte les exigences des nouveaux projets éducatifs et propose des sessions de formation pour les encadreurs.
Enfin, il passe pour devenir opérateur puisque «le ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a exprimé le désir et le souhait de voir ses cadres bénéficier d’une formation en ingénierie de la formation, dans ce centre», nous dit M. Youssef Khablachi, icône du centre et chef du département de la formation, qui ajoute : «Le rayonnement du Cenaffe a franchi les frontières et des offres nous sont parvenues d’Egypte, d’Arabie Saoudite, de Mauritanie et d’autres pays francophones».
Ainsi, en peu de temps, le Cenaffe s’est adjugé une renommée internationale. Derrière cette réussite, il n’y a ni secret ni miracle. C’est tout simplement grâce à la compétence de son personnel ayant à sa tête M. Mustapha Enneïfar, figure emblématique dans le monde de l’éducation et directeur général du centre. Toujours omniprésent, soucieux de garantir tous les ingrédients de la réussite, il ne laisse rien au hasard, à telle enseigne qu’il ne rate jamais la dernière séance réservée à l’évaluation, avec les séminaristes. Et, en toute transparence, il exhorte les présents à évaluer objectivement la session à laquelle ils ont été conviés, à suggérer des ajustements, à proposer des solutions de rechange et des ajouts, s’il le faut… Des remarques qui seront prises en considération afin de fignoler la façon de faire lors du séminaire suivant… De la sorte, les résultats ne peuvent être que probants.
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